7 octobre 2025 2 Min de lecture

🌞 Les caractéristiques locales vues par nos souscripteurs LATAM

Neuvième rendez-vous des Tutos de la Réassurance, épisode #9- Saison 4

Bonjour Ă  tous đź‘‹

 

Nous sommes heureux de vous présenter le neuvième et dernier épisode de la saison 4 des Tutos de la Réassurance, nous allons parler des : "caractéristiques locales vues par nos souscripteurs LATAM".

 

Ce sujet sera abordé par nos experts Arundo Re, José-Luis CAMPOS, Olivier COLLIGNON, Emmanuel JACQUEMIN et Georges GUZMAN.

 

Commençons ! ⏬

 

[José Luis]: Bonjour, je m’appelle José Luis Campos. Que dire de l’Amérique latine ? Elle jouit d’une grande diversité. Et même si la majeure partie de nos pays parle espagnol, ce n’est pas exactement le même espagnol. On a parfois même l’impression de parler une autre langue. Les exemples ne manquent pas, mais si je devais en citer un, ce serait mon premier voyage d’affaires à Bogota.
J’avais une réunion le matin avec un client, et alors que nous venions de commencer, ils m’ont demandé : Qué le provoca ?
Au Mexique, cette question se traduirait par : Que voulez-vous faire ?
Ce qui n’a aucun sens dans le contexte d’un début de réunion. Je les ai donc regardés avec étonnement. Ils ont alors posé une deuxième question : "Quiere tinto o aromática?"
J’ai pensé : Quoi? Ils me proposent du vin rouge (“tinto”) si tôt le matin, plutôt que du café ? Est-ce bien normal ?
Évidemment, le client a compris à mon expression que je ne comprenais rien et il a éclaté de rire.

 

[Olivier]:  Bonjour, je m’appelle Olivier Collignon. Ce que je fais systĂ©matiquement lorsque je me rends dans un pays, dès que je quitte l’avion, c’est de m’enquĂ©rir du climat social. GĂ©nĂ©ralement, cela commence avec les chauffeurs de taxi, qui sont les premières personnes avec lesquelles j’interagis. Un jour, alors que j’étais de retour au pays, j’ai engagĂ© la conversation avec l’un d’eux.
Nul besoin de préciser que les sujets passionnants et agaçants ne manquent pas. Une fois à destination, la conversation s’est poursuivie, si bien que je suis arrivé avec quelques minutes de retard et plus léger de quelques pesos, le taximètre ayant lui aussi participé
à sa manière à notre débat.
Mais je dois avouer qu’il s’agissait là d’un excellent investissement.

 

[Georges]: Bonjour, je m’appelle Georges Guzmán. Mon anecdote se passe à Mexico. Dans la salle de petit-déjeuner d’un hôtel, une femme était chargée de préparer le petit-déjeuner et elle venait d’installer devant elle un assortiment de sauces piquantes.
Étant moi-même un amateur de piments, nous avons entamé une conversation sur le sujet. Le jour suivant au petit-déjeuner, elle m’attendait pour me proposer de goûter une petite sélection de piments mexicains.
Une anecdote qui reflète bien l’amabilité et l’esprit chaleureux des gens que l’on rencontre en Amérique latine.

 

[Emmanuel]: Je m’appelle Emmanuel Jacquemin. J’ai découvert l’Amérique latine lorsque l’armée française m’a envoyé faire mon service militaire en tant que coopérant à Cuba en 1995. Je me souviens qu’en arrivant à La Havane, je ne comprenais rien car l’espagnol que l’on m’avait enseigné pendant mes études n’avait rien à voir avec le dialecte cubain.
Quelques jours après mon arrivée, je devais appeler un agent d’un ministère afin d’organiser une réunion.
C’est sa secrétaire qui m’a répondu. Je lui ai donc demandé de me passer la personne que je voulais joindre, et elle m’a répondu : Claro que sí, un momentito, mi amor. (NdT : Oui, un moment, mon chéri.)
Je suis resté pétrifié. En France, seule mon épouse m’appelle comme ça, et certainement pas tous les jours.
Cette anecdote illustre bien l’affection que l’on peut recevoir en Amérique latine.
Je suis tombé amoureux de cette tendresse, et quand j’ai quitté Cuba en 1997, je disais moi aussi “mi amor” à mes collègues cubaines.

 

 

Merci pour votre fidélité et à bientôt pour une prochaine saison ! 👋

 

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